Ouvrage de 120 pages en couleur.
Format : 140 x 190 mm. Texte de Aline Couret
avec la participation d'Evelyne Moinet
Mise en page : Bernard Tisserand
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Marguerite Guérin veuve Boucicaut
Née de père inconnu dans la plus grande misère à Verjux, petit village de Saône-et-Loire, arrivant à 12 ans à Paris, ville de tous les dangers, Marguerite Guérin (1816 – 1877) n’était pas promise à une grande destinée. En unissant sa vie à celle d’Aristide Boucicaut, commerçant avisé, loyal, travailleur, sa vie prit une tournure inattendue.
Propriétaires du magasin du Bon Marché dès 1852, le couple mit en oeuvre des méthodes commerciales innovantes tout en s’attachant à améliorer les conditions de vie et de travail de leurs employés. Un succès fulgurant fut au rendez-vous.
D’un naturel modeste et discret, ayant reçu peu d’instruction, Marguerite vécut à l’ombre de son brillant époux. Devenue veuve, puis perdant son fils unique, malgré le chagrin et l’épreuve que cela représentait, elle poursuivit seule et consolida avec succès l’oeuvre commune. Elle devint une des plus grandes fortunes de son époque.
Sensible aux souffrances des démunis, animée par un esprit de bienfaisance et de philanthropie, elle rédigea à la fin de sa vie un monumental testament pour distribuer son immense richesse. Une grande partie fut léguée aux employés du Bon Marché. Elle désigna comme légataire universelle l’Assistance publique. Elle permit la création d’un hôpital (Paris), de maternités (Roubaix, Mont-St-Aignan), d’écoles (Verjux), d’hospices (Chalon-sur-Saône, Fontenay-aux-Roses, Bellême), de nombreuses fondations, etc.
En entremêlant extraits de ce testament d’exception et épisodes de sa vie, Aline Couret met en lumière cette très grande Dame de coeur.
La Dame de coeur du Bon Marché
Paru fin août 2016.